Prioriser les investissements catalyseurs pour l’autonomisation des femmes
L’objectif de renforcer l’autonomisation des femmes peut passer par des combinaisons de projets spécifiques, et de composantes au sein d’autres projets. L’approche dépend de la nature des activités qui peuvent être mises en oeuvre par des organisations spécifiquement féminines, ou au sein d’organisations mixtes. L’impact potentiel d’un projet d’appui, outre la couverture de bénéficiaires, se mesure à différents niveaux :
Les investissements directs concernent principalement les activités économiques:
Les investissements en infrastructures ne sont pas normalement différents par nature pour les projets économiques des femmes. Aux investissements pour la formation des organisations et le renforcement des capacités, s’ajoutent toutes les actions de type plaidoyer et les cadres réglementaires qui appuient la participation sociale et politique des femmes au niveau local. La collectivité locale a un rôle moteur à jouer ; c’est cependant la structuration des femmes à la base qui peut servir de moteur à un vrai processus de transformation. Il y a donc une interaction constante entre les projets structurants à la base, et le processus de participation à la prise de décision et à la gouvernance locale.
- S’il s’agit d’appuyer les activités économiques des femmes, l’impact se mesure en augmentation des revenus autonomes;
- S’il s’agit d’alléger la charge de travail, l’impact est lié à la réorganisation de la journée de travail des femmes et à la diminution des charges les plus pénibles;
- En termes de participation sociale, l’impact est lié aux décisions qui contribuent à l’amélioration du rôle et des conditions des femmes.
Les investissements directs concernent principalement les activités économiques:
- Faisabilité et viabilité technique et micro-économique: la relation coût-bénéfice des innovations techniques présente des caractéristiques spéciales. Une même innovation ne présente pas nécessairement les mêmes avantages pour les hommes et les femmes.
- Faisabilité et viabilité économique : les projets structurants qui incluent le développement d’activités de production, transformation et commercialisation d’aliments par des femmes doivent être abordés dans le contexte des filières.
- Viabilité organisationnelle et sociale : l’organisation des femmes est la base de tout le processus d’autonomisation. Il est indispensable d’investir dans la formation et le renforcement des capacités. Les obstacles culturels et sociaux sont un élément important de la faisabilité de tout projet d’autonomisation.
- Viabilité financière : l’accès aux financements est souvent plus problématique. L’autonomisation signifie aussi la responsabilisation financière. Tout investissement économique devra pouvoir être soutenu sur le long terme.
- Viabilité environnementale: à considérer pour tout investissement.
Les investissements en infrastructures ne sont pas normalement différents par nature pour les projets économiques des femmes. Aux investissements pour la formation des organisations et le renforcement des capacités, s’ajoutent toutes les actions de type plaidoyer et les cadres réglementaires qui appuient la participation sociale et politique des femmes au niveau local. La collectivité locale a un rôle moteur à jouer ; c’est cependant la structuration des femmes à la base qui peut servir de moteur à un vrai processus de transformation. Il y a donc une interaction constante entre les projets structurants à la base, et le processus de participation à la prise de décision et à la gouvernance locale.