Finance 4 Food - UNCDF
F4F - Finance For Food
  • A Propos
    • Raison d'être
    • Objectifs
    • L’approche F4F >
      • Le cadre d’intervention
      • Le Système Alimentaire Local
      • Stratégies de promotion de l'économie locale
      • La voix des plus vulnérables
      • L'autonomisation des femmes
      • Le rôle des gouvernements locaux
      • Renforcer les capacités de maîtrise d’ouvrage
      • Le processus de planification
      • Intégration de la SAN dans les PDL
    • La démarche
    • Les instruments financiers >
      • Initiative de Financement Locale (LFI)
      • Le Fonds de Développement Local (FDL)
    • Les alliances stratégiques
    • Les outils de prise de décision
    • Les outils de gouvernance
    • F4F et l’Agenda du développement post-2015
  • F4F en Action
    • Bénin >
      • Le projet PA3D
      • Outils de suivi
      • Les résultats du PA3D
      • Photos du Bénin
    • Burundi >
      • Le PRCIC
      • La stratégie PRCIC
      • Démarche de planification locale
      • Outils du PRCIC
      • Stratégie de renforcement des capacités
      • Les Groupes Vulnérables
      • La stratégie de désengagement
      • Photos du Burundi
    • Mali >
      • Le programme global du FBSA
      • Un partenariat complémentaire
      • La stratégie FBSA
      • Affectation du Fonds de Sécurité Alimentaire
      • Outils de suivi
      • Photos du Mali
    • Mozambique >
      • Le programme FSN
      • La stratégie FSN
      • Des investissements structurants
      • Un partenariat complémentaire
    • Niger >
      • Le programme PADEL
      • Contributions du PADEL
      • La stratégie PADEL
      • Une approche participative
      • Outils financiers
      • Outils de suivi
      • PADEL et les Objectifs de Développement Durable
      • Photos du NIger
  • Voir plus
    • Gestion des connaissances >
      • Leçons retenues >
        • Expériences partenariales
        • Passasion des marchés
        • Mécanismes de participation
        • Les outils financiers
        • Instruments de planification
        • Bilan des interventions au Bénin
        • Capitaliser les acquis au Mali
        • Capitaliser les acquis au Niger
        • Gérer le risque dans les partenariats
      • Innovations >
        • Promouvoir les investissements en tandem
        • Bénin: des interventions adaptées
        • Niger: apprendre du passé
      • Bonnes pratiques >
        • Les recettes gagnantes d'un partenariat
        • Bénin: Intégration de l'approche Genre
      • La Démarche SAFIC
    • Nouvelles
    • Partenariat UNCDF-FIDA >
      • République Démocratique du Congo
      • Sénégal
    • Partenariats
    • Références
  • UNCDF
  • Blog
  • Blog

Principales leçons relatives aux instruments de planification locale


1. Connaissance partagée des problèmes et perspectives de développement.


On note un début de mobilisation des partenaires techniques et financiers pour soutenir le plan de développement, ce qui commence à limiter les actions éparses, non concertées et non coordonnées qui avaient précédé la décentralisation. Avec le plan de développement, les élus locaux ont une meilleure connaissance et une plus grande maîtrise de leur territoire et des enjeux du développement local.

2. La planification locale doit s’adosser sur une connaissance approfondie de l’économie locale.


L’étude du profil et des opportunités économiques de la commune doit se faire avant ou pendant le déroulement du processus de planification et non après approbation du plan de développement. Autrement dit, l’exercice de diagnostic et de dialogue sur l’économie locale est indispensable pour véritablement conférer au PDC une vocation de plan de développement économique, social et culturel.
3. Visibilité du PDC et suivi de la performance de la commune à travers le PAI.
 


4. Faiblesses des actions intercommunales.
Un des avantages du PAI est de faciliter le suivi des investissements par les partenaires financiers qui appuient l’investissement communal et par les populations elles-mêmes. Le PAI oblige l’institution communale à rationaliser les dépenses de fonctionnement pour dégager des ressources pour le budget d’investissement. Le PAI devient ainsi un puissant instrument de proximité pour la lutte contre la pauvreté, un instrument de plaidoyer et de contrôle social de l’action communale.
 
Peu d’efforts sont faits dans le processus de planification pour identifier des sphères d'avantages comparatifs de la coopération entre les communes dans les zones d’intervention d'UNCDF. Cette situation s’explique par l’ampleur des problèmes intérieurs que chaque collectivité locale doit affronter.


5. Manque de visibilité des politiques sectorielles de l’État
Les principes de planification ont été globalement handicapés par la méconnaissance des politiques sectorielles de la part les acteurs communaux. Cela tient à ce que les services déconcentrés ne sont pas souvent informés des programmes de leurs propres ministères. Ainsi, malgré l’implication des cadres de ces services dans l’analyse prospective des communes, leur apport est parfois faible, ce qui limite la cohérence des plans de développement avec les politiques sectorielles.

6.Une approbation approximative des plans par l’autorité de tutelle.

Force est de constater que l’analyse de cohérence au niveau de l’autorité de tutelle n’est pas encore soutenue par un mode opératoire formalisé avec des outils précis. Cette situation engendre des lenteurs dans l’approbation des plans communaux. Par conséquent, l’approbation ne se fait pas sur une base rationnelle dans la mesure où la plupart des zones d’intervention (départements et régions) ne disposent pas de schémas directeurs d’aménagement pouvant servir de référence pour l’appréciation de la conformité des PDC.  

7. La participation a un coût et demande du temps.

La principale contrainte d’un processus de planification participative réside dans son caractère itératif. Il nécessite en effet de nombreuses rencontres de partage de l’information tant au plan vertical (échelons territoriaux) qu’horizontal (rencontres par groupes spécifiques ou par secteur). Même si elle permet l’appropriation de l’information et la construction d’un plan de développement reflétant les vrais problèmes et demandes des populations, une telle approche demeure prend du temps.  Il faudra donc renforcer les capacités des responsables des organisations de base pour qu’ils soient en mesure d’assurer l’intégralité de l’animation dans les communautés de sorte à ne pas devoir recourir à des prestataires externes.

8. Complexité des outils de diagnostic et de planification.

Face à la faible scolarisation des acteurs à la base et de la population rurale en général, il paraît évident que sans une simplification des outils, et notamment des nombreuses grilles d’entretien et des volumineux documents élaborés en français ou en anglais, l’appropriation de la démarche de planification et sa reproductibilité risquent d’être assez laborieuses.

9.Lenteur dans la mise en oeuvre des engagements.
 


10. La gestion des attentes populaires
Malgré des engagements des services de l’État, certains équipements financés ne sont pas toujours fonctionnels faute d’investissements complémentaires ou en raison de la non mise à disposition du personnel, en l’occurrence dans les domaines de la santé et de l’éducation.

 La planification participative crée des attentes très fortes que les faibles ressources financières mises à la disposition du milieu ne réussissent pas à combler. Cela est source de frustration tant dans le milieu que chez les élus. La mise en oeuvre d’une telle dynamique doit être gérée avec beaucoup de précautions.
 

© 2016 UNCDF | Terms of Use | Information Disclosure Policy | Scam Alert | Other UN Sites
Picture

Submit