Partager les expériences pour améliorer les méthodes et mieux faire ensemble
Afin de mieux tirer profit des expériences passées, UNCDF s’est lancé dans une série de démarches parallèles qui visent à enrichir les méthodes du travail collectif. Tirer les leçons du passé et mettre sous une forme transmissible l’expérience interne apparaît donc essentiel au travail de mémoire et contribue à la formulation de programmes mieux adaptés à la réalité du pays.
Il est ainsi apparu que le palier local semble être le palier approprié pour mener de manière efficace et participative des actions de développement. Les PADL antérieurs ainsi que d’autres programmes ont démontré que l'approche qui consiste à responsabiliser les acteurs locaux et nationaux et inscrire leurs actions dans une durabilité institutionnelle permettant de renforcer les capacités des décideurs et des structures d'appui conseil au niveau local, à amener les CT à mobiliser leurs ressources, à encourager la capitalisation et la diffusion des enseignements et des meilleures pratiques, s'est révélée à l’usage capable de produire des résultats tangibles pour améliorer le bien-être des populations.
C’est pourquoi le PADL actuel a mobilisé les savoirs accumulés et s’est fondé sur un certain nombre de leçons apprises qui peuvent se résumer ainsi :
À cela s’ajoute les observations suivantes tirées des PADEL antérieurs :
Les conditions de financement promues par les PADL antérieurs afin d’appuyer les initiatives en matière de sécurité alimentaire, ont montrés cependant peu de possibilités pour mener des actions productives d'envergure. L’approche visant à financer un ensemble de microprojets émanant de la base, mais disséminés sur un vaste territoire, ne s'est pas révélée très efficace et pertinente comme moyen de lutter contre l’insécurité alimentaire. Cette conception a donné de faibles résultats sur le terrain, à l'exception de quelques appuis aux activités de maraîchage, de transformation des produits laitiers et parallèlement la construction de puits pastoraux servant conjointement aux humains et aux animaux. La promotion du capital productif s'est souvent faite en l’absence d'une véritable valorisation des filières productives et d'une disponibilité suffisante de fonds. D’autres faiblesses constatées, relatives à la faiblesse du suivi, la perception insuffisante des groupes vulnérables envers l'insécurité alimentaire, une connaissance non approfondie des groupes vulnérables et des réels besoins, la nécessité de renforcer les dispositions de pérennisation, la réduction du saupoudrage des microprojets et la concentration afin d’atteindre une masse critique dans des domaines structurants comme l’organisation des filières de production et de transformation/ commercialisation, renforcer des initiatives locales et un partenariat avec les Mutuelles d'épargne et de Crédit (MUTEC), avec les organisations de producteurs pour les filières de production et le warrantage à travers la microfinance.
Se basant sur ces expériences passées, le nouveau PADEL met donc l’accent sur :
La sécurité alimentaire interpelle les acteurs dés du développement à savoir, l'État, les collectivités locales, les prestataires de services financiers, les organisations de producteurs. Dans le cadre de son programme, UNCDF aborde la question de l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la lutte contre la pauvreté de façon holistique, pour avoir plus de synergie et un impact plus visible et durable. Ainsi le PADEL s’aligne sur les politiques et stratégies du gouvernement. Le Niger a mis en place un dispositif institutionnel composé de plusieurs éléments. Il s'est d’abord doté d'une Stratégie de Développement Rural (SDR) qui s'articule autour de trois axes stratégiques à savoir :
Le PADEL intègre aussi la dimension genre et cherche activement l'implication des femmes et des groupes vulnérables dans l'ensemble des activités promues et dans la prise en compte des besoins spécifiques des femmes en matière de services financiers. En effet, La prise en compte du genre s’est fait à travers la relecture du Programme à la lumière de la Politique Nationale en matière de genre et du Programme Intérimaire du Gouvernement qui constituent les cadres dans lesquels s’insère le PADEL. En tant que dimension transversale, l'approche genre aide à une meilleure inclusion des groupes vulnérables (femmes, jeunes, handicapés etc.) par le ciblage nominatif des bénéficiaires à la base. Le Programme vise à équilibrer les rapports sociaux, afin d'atténuer le fait que la pauvreté a de plus en plus un visage féminin. Les interventions du Programme tiennent compte en priorité des contraintes liées aux relations inéquitables entre les genres comme principale cause de la pauvreté et de la vulnérabilité afin de permettre aux femmes et aux plus vulnérables d'améliorer leurs sorts.
La promotion du dialogue social est au centre des préoccupations du Programme, qui tient compte de la diversité des intervenants. La participation communautaire a pour effet l’implication des groupes vulnérables y compris les femmes dans la mise en œuvre, dans la maîtrise d’ouvrage et la pérennisation des actions tout en prônant la bonne gouvernance.
Il est ainsi apparu que le palier local semble être le palier approprié pour mener de manière efficace et participative des actions de développement. Les PADL antérieurs ainsi que d’autres programmes ont démontré que l'approche qui consiste à responsabiliser les acteurs locaux et nationaux et inscrire leurs actions dans une durabilité institutionnelle permettant de renforcer les capacités des décideurs et des structures d'appui conseil au niveau local, à amener les CT à mobiliser leurs ressources, à encourager la capitalisation et la diffusion des enseignements et des meilleures pratiques, s'est révélée à l’usage capable de produire des résultats tangibles pour améliorer le bien-être des populations.
C’est pourquoi le PADL actuel a mobilisé les savoirs accumulés et s’est fondé sur un certain nombre de leçons apprises qui peuvent se résumer ainsi :
- Valoriser les expertises locales et les appuyer techniquement pour l’accomplissement de mandats pouvant leur être confiés, notamment en formation/appui conseil, et encourager graduellement leur prise en charge par les communes elles-mêmes.
- Assurer une planification des actions de développement (PDC) en lien avec les potentialités et opportunités présentes dans les zones et éviter d’entrer dans le saupoudrage d'actions non porteuses.
- Encourager la production de documents qui serviront de supports pédagogiques post alphabétisation
- Assurer un suivi plus étroit et rigoureux des comités de gestion et voir au renforcement ou aux changements de ces derniers en cas d’inaptitude dans la gestion des investissements et des activités mises en oeuvre.
- Appuyer la formation (renforcement des capacités) à partir d'une analyse approfondie des contraintes qui affectent les communes, et non uniquement sur une offre exhaustive de thèmes de formation, et veiller à la sélection de formateurs/encadreurs aguerris aux enjeux de la décentralisation et à la mise en place de solutions pratiques face aux goulots rencontrés.
- Inciter les ONG de sous-traitance à entamer des mécanismes pertinents de transfert de compétences aux communes tout en assurant une bonne complémentarité avec les services techniques.
- Appuyer la réflexion et l'action autour de l'assainissement de la chaîne de recouvrement afin de contrer les abus et rétablir la crédibilité des populations envers la décentralisation et les instances représentatives.
- Respecter les ententes budgétaires et éviter les délais d'approvisionnement de fonds afin de ne pas nuire à la crédibilité des processus de programmation, aux relations entre communes et entrepreneurs, entre communes et populations.
- Promouvoir la fiscalité locale et favoriser graduellement le transfert des aides financières au sein des comptabilités communales en assurant un audit régulier sur les transactions effectuées.
- Appuyer le professionnalisme et la pérennité des services de micro crédit initiés car ils sont une courroie indispensable pour soutenir les activités génératrices de revenus (notamment les groupements féminins) favorisant ainsi leur autonomie de gestion;
- Modifier l'approche de planification des actions en respectant d'abord les besoins, potentialités et opportunités locales, tout en recherchant la complémentarité avec les ODD du gouvernement.
À cela s’ajoute les observations suivantes tirées des PADEL antérieurs :
Les conditions de financement promues par les PADL antérieurs afin d’appuyer les initiatives en matière de sécurité alimentaire, ont montrés cependant peu de possibilités pour mener des actions productives d'envergure. L’approche visant à financer un ensemble de microprojets émanant de la base, mais disséminés sur un vaste territoire, ne s'est pas révélée très efficace et pertinente comme moyen de lutter contre l’insécurité alimentaire. Cette conception a donné de faibles résultats sur le terrain, à l'exception de quelques appuis aux activités de maraîchage, de transformation des produits laitiers et parallèlement la construction de puits pastoraux servant conjointement aux humains et aux animaux. La promotion du capital productif s'est souvent faite en l’absence d'une véritable valorisation des filières productives et d'une disponibilité suffisante de fonds. D’autres faiblesses constatées, relatives à la faiblesse du suivi, la perception insuffisante des groupes vulnérables envers l'insécurité alimentaire, une connaissance non approfondie des groupes vulnérables et des réels besoins, la nécessité de renforcer les dispositions de pérennisation, la réduction du saupoudrage des microprojets et la concentration afin d’atteindre une masse critique dans des domaines structurants comme l’organisation des filières de production et de transformation/ commercialisation, renforcer des initiatives locales et un partenariat avec les Mutuelles d'épargne et de Crédit (MUTEC), avec les organisations de producteurs pour les filières de production et le warrantage à travers la microfinance.
Se basant sur ces expériences passées, le nouveau PADEL met donc l’accent sur :
- une planification/programmation sensible aux besoins spécifiques des groupes vulnérables, un mécanisme innovant de mise en place des investissements structurants en introduisant de la flexibilité dans la gestion du FDL (dimensionnement des droits de tirage en fonction des besoins de financement, investissements structurants identifiés dans les Plans de développement, possibilité de mobiliser en une fois les montants accumulés du programme triennal d'investissement sur un espace continu afin de disposer de ressources conséquentes et éviter le saupoudrage),
- ciblage sectoriel des problématiques de développement ayant reçues peu d'attention malgré la planification participative comme la sécurité alimentaire avec des actions d’accompagnement comme le warrantage, des mesures de la bonne gouvernance des banques de céréales, l’appui à la Microfinance et le développement économique local.
- Des mesures opérationnelles pour le ciblage des groupes vulnérables et la mise en œuvre d'actions spécifiques à leur endroit en s’appuyant sur le dispositif institutionnel de la décentralisation.
La sécurité alimentaire interpelle les acteurs dés du développement à savoir, l'État, les collectivités locales, les prestataires de services financiers, les organisations de producteurs. Dans le cadre de son programme, UNCDF aborde la question de l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la lutte contre la pauvreté de façon holistique, pour avoir plus de synergie et un impact plus visible et durable. Ainsi le PADEL s’aligne sur les politiques et stratégies du gouvernement. Le Niger a mis en place un dispositif institutionnel composé de plusieurs éléments. Il s'est d’abord doté d'une Stratégie de Développement Rural (SDR) qui s'articule autour de trois axes stratégiques à savoir :
- favoriser l’accès des producteurs ruraux aux opportunités économiques pour créer les conditions d'une croissance économique durable en milieu rural ;
- prévenir les risques, améliorer la sécurité alimentaire et gérer durablement les ressources naturelles pour améliorer les conditions de vie des populations;
- renforcer les capacités des institutions et des organisations rurales pour améliorer la gestion du secteur.
Le PADEL intègre aussi la dimension genre et cherche activement l'implication des femmes et des groupes vulnérables dans l'ensemble des activités promues et dans la prise en compte des besoins spécifiques des femmes en matière de services financiers. En effet, La prise en compte du genre s’est fait à travers la relecture du Programme à la lumière de la Politique Nationale en matière de genre et du Programme Intérimaire du Gouvernement qui constituent les cadres dans lesquels s’insère le PADEL. En tant que dimension transversale, l'approche genre aide à une meilleure inclusion des groupes vulnérables (femmes, jeunes, handicapés etc.) par le ciblage nominatif des bénéficiaires à la base. Le Programme vise à équilibrer les rapports sociaux, afin d'atténuer le fait que la pauvreté a de plus en plus un visage féminin. Les interventions du Programme tiennent compte en priorité des contraintes liées aux relations inéquitables entre les genres comme principale cause de la pauvreté et de la vulnérabilité afin de permettre aux femmes et aux plus vulnérables d'améliorer leurs sorts.
La promotion du dialogue social est au centre des préoccupations du Programme, qui tient compte de la diversité des intervenants. La participation communautaire a pour effet l’implication des groupes vulnérables y compris les femmes dans la mise en œuvre, dans la maîtrise d’ouvrage et la pérennisation des actions tout en prônant la bonne gouvernance.