
L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'Organisation de coopération et de développement économiques (l'OCDE) et UNCDF ont conjointement lancé une publication commune intitulée « l'Adoption d'une Approche Territoriale dans les politiques de Sécurité alimentaire et Nutritionnelle » lors d’un événement de lancement au Siège social de l'OCDE à Paris le 29 avril dernier.
L’objectif de l'événement était de discuter le développement des étapes suivantes de cette initiative commune, après la Conférence de Milan (octobre 2015) et d’explorer le support possible pour la mise en oeuvre des recommandations des études pilotes. La publication est basée sur les preuves rassemblées dans des études de cas conduites au Cambodge, en Colombie, en Côte d'Ivoire, au Maroc et au Pérou, en plus de deux diagnostics nationaux du Mali et du Niger.
Le raisonnement clé derrière l'adoption d'une approche territoriale des politiques de SAN provient du fait que malgré la haute performance économique des pays en voie de développement depuis les deux dernières décennies, les inégalités de revenu ont augmenté et les disparités géographiques se sont élargies. De plus, les faits démontrent que l'insécurité alimentaire, la pauvreté et les disparités géographiques sont fortement corrélées.
Un consensus a été atteint pendant la Conférence de Milan pour assurer une croissance plus inclusive et réaliser les objectifs de développement durable (ODD. Particulièrement, l’objectif 1 : Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde et l’objectif 2 : Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable d’ici 2030. Pour ce faire, un changement de paradigme dans l'élaboration des politiques de SAN s’impose pour que l'approche territoriale fournisse un cadre approprié à ce changement.
L'approche territoriale de la SAN est basée sur la combinaison de trois dimensions : Gouvernance, Données et Investissements.La collaboration d’UNCDF avec la FAO et l'OCDE, repose sur un partenariat de longue date avec les Pays les Moins développés (PMA), le rôle des administrations locales dans la mise en œuvre des politiques nationales de SAN et sur son mandat d'investissement et son expérience en matière d’investissements en faveur de la SAN, qui sont nécessaires pour rendre cette approche réelle.
Une série de sessions à haut niveau sur les zones prioritaires d'intervention ainsi que les perspectives des bailleurs de fonds et partenaires au développement a permis de jeter les base de la mise en oeuvre et de dresser un portrait global des recommandations des pays ainsi que la voie à suivre pour mettre en oeuvre cette approche.
UNCDF met déjà en œuvre cette approche dans les PMA et a facilité des réunions-débats de haut niveau avec des représentants gouvernementaux (des fonctionnaires) du Niger, du Mali et du Bénin. De plus, avant la conférence tenue à Paris, UNCDF a supporté le diagnostic des pays et les ateliers du Niger et du Mali, pour discuter des contraintes qui entravent la mise en œuvre de l'approche territoriale de la SAN et identifier les solutions pour surmonter ces barrières.
Les résultats des études et des ateliers effectués au Mali, au Niger, au Pérou, en Colombie, au Cambodge, au Maroc et en Côte d'Ivoire, proposent un changement de l’approche classique sectorielle descendante vers une approche multi-sectorielle, ascendante et plus spécifique au contexte de chaque pays. Ces résultats mettent en exergue l'importance d'un système de gouvernance performant à plusieurs niveaux. Ils mettent en évidence qu’assurer une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable exige des conditions favorables au développement et de doter la population de moyens pour entreprendre des activités génératrices de revenus.
La façon la plus efficace d’y arriver est d’adapter les interventions aux conditions locales spécifiques et en mettant en valeur les capacités et les atouts locaux sous-exploités au moyen d'une approche territoriale. Les résultats de l’étude démontrent aussi que les gouvernements, les agences multilatérales et le secteur privé ont un rôle critique à jouer.
Le panel, facilité par UNCDF, a souligné et réaffirmé le besoin de mettre en œuvre l'approche territoriale de la SAN pour :
En guise de conclusion, l'approche territoriale peut renforcer les politiques de sécurité alimentaire et devrait se concentrer sur :
UNCDF continuera à renforcer ses partenariats avec des pays de l'Afrique de l’ouest intéressés par l'approche territoriale, y compris au niveau régional le Comité permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) et à travers la méthodologie utilisée dans le programme Finance for Food.
L’objectif de l'événement était de discuter le développement des étapes suivantes de cette initiative commune, après la Conférence de Milan (octobre 2015) et d’explorer le support possible pour la mise en oeuvre des recommandations des études pilotes. La publication est basée sur les preuves rassemblées dans des études de cas conduites au Cambodge, en Colombie, en Côte d'Ivoire, au Maroc et au Pérou, en plus de deux diagnostics nationaux du Mali et du Niger.
Le raisonnement clé derrière l'adoption d'une approche territoriale des politiques de SAN provient du fait que malgré la haute performance économique des pays en voie de développement depuis les deux dernières décennies, les inégalités de revenu ont augmenté et les disparités géographiques se sont élargies. De plus, les faits démontrent que l'insécurité alimentaire, la pauvreté et les disparités géographiques sont fortement corrélées.
Un consensus a été atteint pendant la Conférence de Milan pour assurer une croissance plus inclusive et réaliser les objectifs de développement durable (ODD. Particulièrement, l’objectif 1 : Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde et l’objectif 2 : Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable d’ici 2030. Pour ce faire, un changement de paradigme dans l'élaboration des politiques de SAN s’impose pour que l'approche territoriale fournisse un cadre approprié à ce changement.
L'approche territoriale de la SAN est basée sur la combinaison de trois dimensions : Gouvernance, Données et Investissements.La collaboration d’UNCDF avec la FAO et l'OCDE, repose sur un partenariat de longue date avec les Pays les Moins développés (PMA), le rôle des administrations locales dans la mise en œuvre des politiques nationales de SAN et sur son mandat d'investissement et son expérience en matière d’investissements en faveur de la SAN, qui sont nécessaires pour rendre cette approche réelle.
Une série de sessions à haut niveau sur les zones prioritaires d'intervention ainsi que les perspectives des bailleurs de fonds et partenaires au développement a permis de jeter les base de la mise en oeuvre et de dresser un portrait global des recommandations des pays ainsi que la voie à suivre pour mettre en oeuvre cette approche.
UNCDF met déjà en œuvre cette approche dans les PMA et a facilité des réunions-débats de haut niveau avec des représentants gouvernementaux (des fonctionnaires) du Niger, du Mali et du Bénin. De plus, avant la conférence tenue à Paris, UNCDF a supporté le diagnostic des pays et les ateliers du Niger et du Mali, pour discuter des contraintes qui entravent la mise en œuvre de l'approche territoriale de la SAN et identifier les solutions pour surmonter ces barrières.
Les résultats des études et des ateliers effectués au Mali, au Niger, au Pérou, en Colombie, au Cambodge, au Maroc et en Côte d'Ivoire, proposent un changement de l’approche classique sectorielle descendante vers une approche multi-sectorielle, ascendante et plus spécifique au contexte de chaque pays. Ces résultats mettent en exergue l'importance d'un système de gouvernance performant à plusieurs niveaux. Ils mettent en évidence qu’assurer une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable exige des conditions favorables au développement et de doter la population de moyens pour entreprendre des activités génératrices de revenus.
La façon la plus efficace d’y arriver est d’adapter les interventions aux conditions locales spécifiques et en mettant en valeur les capacités et les atouts locaux sous-exploités au moyen d'une approche territoriale. Les résultats de l’étude démontrent aussi que les gouvernements, les agences multilatérales et le secteur privé ont un rôle critique à jouer.
Le panel, facilité par UNCDF, a souligné et réaffirmé le besoin de mettre en œuvre l'approche territoriale de la SAN pour :
- améliorer la gouvernance et faciliter la coordination des acteurs locaux dans la planification, la mise en œuvre et la gestion des d'investissements publics et privés liés à la SAN;
- Renforcer la résilience des systèmes alimentaires locaux, en promouvant des infrastructures économiquement et socialement viables ainsi que des investissements qui empêchent la dégradation des sols et pour
- Promouvoir des programmes structurants utilisant l'approche territoriale de la SAN, tels que celui du Fonds Belge pour la sécurité alimentaire mis en place dans les districts de Nioro Nara, au Mali.
En guise de conclusion, l'approche territoriale peut renforcer les politiques de sécurité alimentaire et devrait se concentrer sur :
- l’amélioration des stratégies et au-delà des programmes d'agriculture;· La promotion de systèmes de gouvernance à plusieurs paliers pour renforcer la coordination horizontale et verticale;
- l'augmentation de la disponibilité des données et des indicateurs aux niveaux locaux et régionaux pour soutenir les politiques de SAN basées sur des preuves; et
- la Jonction des politiques sociales avec les politiques de croissance économiques.
UNCDF continuera à renforcer ses partenariats avec des pays de l'Afrique de l’ouest intéressés par l'approche territoriale, y compris au niveau régional le Comité permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) et à travers la méthodologie utilisée dans le programme Finance for Food.
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