En République démocratique du Congo, le Programme Intégré de Réhabilitation de l’Agriculture dans la Province du Maniema (PIRAM), financé par IFAD apporte un soutien précieux au renforcement de la filière du maïs dans la province du Maniema plus particulièrement dans les territoires de Kasongo et Kabambare qui sont les principales zones de production du maïs dans le Maniema. Cette culture occupe la troisième place après le riz et le manioc, en termes de nombre de ménages agricoles pratiquant les différentes cultures vivrières.
UNCDF et son partenaire IFAD, font la promotion de la production du maïs, dans l’objectif d’accroître la sécurité alimentaire de producteurs, compte tenu de la complémentarité nutritionnelle de cette denrée avec le manioc, qui constitue l’alimentation de base de la population. En effet, principalement destiné à l’autoconsommation, le maïs est traditionnellement consommé sous forme braisée ou bouillie à l’eau, ou transformé en alcool. On estime à 34 000 le nombre de ménages pratiquant la culture du maïs dans les deux territoires et le volume de la production connaît une croissance régulière. Par contre, les rendements n’accusent pas, pour autant, un accroissement sensible.
En appuyant les organisations faitières de maïs, IFAD et UNCDF, à travers un plan d’appui à la filière sur plusieurs axes stratégiques, fournissent un encadrement agricole pour renforcer les capacités techniques et humaines des structures étatiques d’appui à l’agriculture et au développement rural et pour améliorer la gouvernance des Organisations Paysannes de base et leurs structures faitières. L’amélioration de la production agricole permettra à son tour d’améliorer l’accès des producteurs aux ressources génétiques de meilleures qualités et de s’approprier les techniques culturales et de conservation adoptées du maïs. Une fois les techniques maitrisées, une aide à la transformation permettra de meilleures conditions d’usinage pour produire une quantité suffisante qui sera vendu à travers un cadre de commercialisation avantageux pour tous les acteurs de la chaîne de valeurs du maïs.
En effet, l’introduction par les agences humanitaires de la consommation de la farine de maïs a provoqué une évolution des habitudes alimentaires en faveur du maïs. Cette consommation de masse a été favorisée par l’introduction des moulins à maïs qui facilitent la production de farine. Traditionnellement, la culture du maïs était limitée à l’autoconsommation. Au cours de ces dernières années, les chiffres d’exportation vers les centres urbains prouvent que la pratique de cette culture tend à rentrer dans une logique commerciale. Si les conditions naturelles se prêtent au développement de la maïsiculture, plusieurs facteurs d’ordre structurel ou conjoncturel limitent le potentiel productif de cette céréale.
La qualité du matériel génétique des variétés traditionnelles de maïs est remarquablement faible. Une introduction de variétés améliorées de maïs, Samaru et Kasai, est en cours dans les deux territoires mais le nombre de producteurs ayant accès à ces ressources génétiques de meilleure qualité reste très limité. L’enclavement et le coût de transport sont des facteurs qui limitent aussi sévèrement la production.
Un appui à la transformation
La principale opération d’usinage du maïs consiste en la transformation des grains en farine directement destinée à la consommation. Cette opération est généralement assurée à l’aide de moulins à maïs, qui sont aussi utilisés pour l’obtention de la farine de manioc. Étant commercialisé à l’état de grains, les plus grandes zones de production du maïs, font pourtant face à un sérieux manque d’unités de transformation des grains en farine. Ce travail est encore fait par les femmes, au prix de gros efforts physiques. Cette situation dissuade à accroître les emblavures de maïs.
Un espoir peut être vu du côté de l’amélioration en cours des réseaux routiers qui facilitera le transport du maïs vers les zones de consommation où l’on constate une augmentation constante de la demande en provenance des centres urbains et semi-urbains de la province.
UNCDF et son partenaire IFAD, font la promotion de la production du maïs, dans l’objectif d’accroître la sécurité alimentaire de producteurs, compte tenu de la complémentarité nutritionnelle de cette denrée avec le manioc, qui constitue l’alimentation de base de la population. En effet, principalement destiné à l’autoconsommation, le maïs est traditionnellement consommé sous forme braisée ou bouillie à l’eau, ou transformé en alcool. On estime à 34 000 le nombre de ménages pratiquant la culture du maïs dans les deux territoires et le volume de la production connaît une croissance régulière. Par contre, les rendements n’accusent pas, pour autant, un accroissement sensible.
En appuyant les organisations faitières de maïs, IFAD et UNCDF, à travers un plan d’appui à la filière sur plusieurs axes stratégiques, fournissent un encadrement agricole pour renforcer les capacités techniques et humaines des structures étatiques d’appui à l’agriculture et au développement rural et pour améliorer la gouvernance des Organisations Paysannes de base et leurs structures faitières. L’amélioration de la production agricole permettra à son tour d’améliorer l’accès des producteurs aux ressources génétiques de meilleures qualités et de s’approprier les techniques culturales et de conservation adoptées du maïs. Une fois les techniques maitrisées, une aide à la transformation permettra de meilleures conditions d’usinage pour produire une quantité suffisante qui sera vendu à travers un cadre de commercialisation avantageux pour tous les acteurs de la chaîne de valeurs du maïs.
En effet, l’introduction par les agences humanitaires de la consommation de la farine de maïs a provoqué une évolution des habitudes alimentaires en faveur du maïs. Cette consommation de masse a été favorisée par l’introduction des moulins à maïs qui facilitent la production de farine. Traditionnellement, la culture du maïs était limitée à l’autoconsommation. Au cours de ces dernières années, les chiffres d’exportation vers les centres urbains prouvent que la pratique de cette culture tend à rentrer dans une logique commerciale. Si les conditions naturelles se prêtent au développement de la maïsiculture, plusieurs facteurs d’ordre structurel ou conjoncturel limitent le potentiel productif de cette céréale.
La qualité du matériel génétique des variétés traditionnelles de maïs est remarquablement faible. Une introduction de variétés améliorées de maïs, Samaru et Kasai, est en cours dans les deux territoires mais le nombre de producteurs ayant accès à ces ressources génétiques de meilleure qualité reste très limité. L’enclavement et le coût de transport sont des facteurs qui limitent aussi sévèrement la production.
Un appui à la transformation
La principale opération d’usinage du maïs consiste en la transformation des grains en farine directement destinée à la consommation. Cette opération est généralement assurée à l’aide de moulins à maïs, qui sont aussi utilisés pour l’obtention de la farine de manioc. Étant commercialisé à l’état de grains, les plus grandes zones de production du maïs, font pourtant face à un sérieux manque d’unités de transformation des grains en farine. Ce travail est encore fait par les femmes, au prix de gros efforts physiques. Cette situation dissuade à accroître les emblavures de maïs.
Un espoir peut être vu du côté de l’amélioration en cours des réseaux routiers qui facilitera le transport du maïs vers les zones de consommation où l’on constate une augmentation constante de la demande en provenance des centres urbains et semi-urbains de la province.