
Les habitants du village de Sandare, situé dans la région de Kayes au Mali, verront bientôt leur principal barrage réhabilité, ce qui leur permettra de reprendre leurs activités maraichères, qui étaient fortement perturbées depuis quelques années par le déficit pluviométrique et la faible disponibilité de l’eau de production.
Réalisé dans le cadre du Programme conjoint de l’UNCDF/Fonds Belge pour la Sécurité Alimentaire (FBSA) de lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition dans les cercles de Nioro du Sahel et Nara (PLIAM), ce micro barrage redonnera espoir à la population dont les principales activités tournent autour de l’agriculture et le maraîchage, l’élevage et le commerce constituant des activités secondaires.
Construit en 1982, le micro-barrage est confronté à un problème d’infiltration, de sorte qu’à la sortie de l’hivernage, la retenue d’eau se vide, obligeant les producteurs à creuser des puisards au fur et à mesure de la baisse de la nappe. Ainsi, la réhabilitation du micro-barrage est devenue urgent aux yeux de la communauté, du village et de la commune de Sandaré. Il permettra plus concrètement de rendre 23 ha supplémentaires de terre, exploitables en saison sèche en plus des 25 ha déjà exploités, soit au total 48 ha exploitables en saison sèche et contribuant à l’amélioration de la disponibilité de l’eau pour recharge de la nappe phréatique et la production agricole et animale. Enfin, il contribuera ainsi à l’amélioration des dimensions « disponibilité » et « accessibilité » de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle pour les 603 ménages qui composent le village.
UNCDF, étant en charge de renforcer l’exercice de la maîtrise d'ouvrage des collectivités locales en matière de développement local et de lutte contre l’insécurité alimentaire, a donc délégué la réhabilitation du micro barrage et ce, à l’issu d’un processus participatif d’analyse du Plan de Développement Économique, Social et Culturel de la Commune (PDESC). Deux autres micros barrages situés à Samantara et Sérédji ont aussi été priorisés parmi les cinq investissements de la commune. L’objectif de la réalisation de cet ouvrage est de constituer une barrière en maçonnerie de moellons construite sur un cours d’eau en vue de stocker les eaux de ruissellement pour créer une retenue d’eau et recharger de la nappe phréatique et la pratique des activités de maraîchage. Une situation de référence a été établie afin de pouvoir mesurer la valeur ajoutée de sa réhabilitation.
Ainsi, les aspects de production et de productivité se retrouvent renforcés et les femmes de Sandare, organisées depuis 2007 sous l'association JAMADJIGUI, pourront continuer à faire de l’agriculture, leur principale activité génératrice de revenus faisant de la production d’oignons la réputation de la commune!
Les 53 femmes de l’association ont démarré avec une superficie commune de 0,25 ha acheté à 300 000 FCFA et leur production annuelle était environ de 3 tonnes d’échalotes. Pour la campagne maraîchère de 2015-2016, elles ont pu disposer de 2,5 ha dont 1ha aménagé et équipé avec l’appui de UNCDF. Elles ont aussi été dotées en semences de pomme de terre d’une tonne (soient 40 sacs de 25kg).
Elles souffrent toutefois du manque de matériels agricoles, d’intrants agricoles et subissent les attaques des cultures par les ravageurs et les dégâts des animaux. Malgré tout, elles écoulent leurs productions sur les marchés de Sandaré, Nioro du Sahel, Yélimané et les marchés de Kayes. Les voies d’accès y sont très souvent impraticables, ce qui limite fortement les échanges.
Synergie d’action
Une synergie d’actions est prévue avec les autres composantes du PLIAM pour une meilleure exploitation par les communautés. Les ONGs Solidarité Mondiale Belgique et SOS faim sont chargés d’appuyer la commune pour l’approvisionnement des exploitants en semences, intrants, équipement en matériels aratoires, les renforcements de capacités des organes de gestion etc.
Des mesures d’accompagnement ont été mises sur pied en axant sur la sensibilisation des producteurs et productrices en regard des bonnes pratiques, sur le renforcement des capacités des membres du comité de gestion, l’appui aux producteurs maraîchers, notamment les ménages vulnérables, en matériels et intrants agricoles.
L’exploitation du micro-barrage est faite par toutes les communautés vivant dans le village de Sandaré. Un comité de surveillance chargé de la gestion globale de l’aménagement et un comité de gestion et d’exploitation de l’aménagement ont été mis en place, ce qui permettra de faire perdurer ces investissements au bénéfice de tous.
Réalisé dans le cadre du Programme conjoint de l’UNCDF/Fonds Belge pour la Sécurité Alimentaire (FBSA) de lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition dans les cercles de Nioro du Sahel et Nara (PLIAM), ce micro barrage redonnera espoir à la population dont les principales activités tournent autour de l’agriculture et le maraîchage, l’élevage et le commerce constituant des activités secondaires.
Construit en 1982, le micro-barrage est confronté à un problème d’infiltration, de sorte qu’à la sortie de l’hivernage, la retenue d’eau se vide, obligeant les producteurs à creuser des puisards au fur et à mesure de la baisse de la nappe. Ainsi, la réhabilitation du micro-barrage est devenue urgent aux yeux de la communauté, du village et de la commune de Sandaré. Il permettra plus concrètement de rendre 23 ha supplémentaires de terre, exploitables en saison sèche en plus des 25 ha déjà exploités, soit au total 48 ha exploitables en saison sèche et contribuant à l’amélioration de la disponibilité de l’eau pour recharge de la nappe phréatique et la production agricole et animale. Enfin, il contribuera ainsi à l’amélioration des dimensions « disponibilité » et « accessibilité » de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle pour les 603 ménages qui composent le village.
UNCDF, étant en charge de renforcer l’exercice de la maîtrise d'ouvrage des collectivités locales en matière de développement local et de lutte contre l’insécurité alimentaire, a donc délégué la réhabilitation du micro barrage et ce, à l’issu d’un processus participatif d’analyse du Plan de Développement Économique, Social et Culturel de la Commune (PDESC). Deux autres micros barrages situés à Samantara et Sérédji ont aussi été priorisés parmi les cinq investissements de la commune. L’objectif de la réalisation de cet ouvrage est de constituer une barrière en maçonnerie de moellons construite sur un cours d’eau en vue de stocker les eaux de ruissellement pour créer une retenue d’eau et recharger de la nappe phréatique et la pratique des activités de maraîchage. Une situation de référence a été établie afin de pouvoir mesurer la valeur ajoutée de sa réhabilitation.
Ainsi, les aspects de production et de productivité se retrouvent renforcés et les femmes de Sandare, organisées depuis 2007 sous l'association JAMADJIGUI, pourront continuer à faire de l’agriculture, leur principale activité génératrice de revenus faisant de la production d’oignons la réputation de la commune!
Les 53 femmes de l’association ont démarré avec une superficie commune de 0,25 ha acheté à 300 000 FCFA et leur production annuelle était environ de 3 tonnes d’échalotes. Pour la campagne maraîchère de 2015-2016, elles ont pu disposer de 2,5 ha dont 1ha aménagé et équipé avec l’appui de UNCDF. Elles ont aussi été dotées en semences de pomme de terre d’une tonne (soient 40 sacs de 25kg).
Elles souffrent toutefois du manque de matériels agricoles, d’intrants agricoles et subissent les attaques des cultures par les ravageurs et les dégâts des animaux. Malgré tout, elles écoulent leurs productions sur les marchés de Sandaré, Nioro du Sahel, Yélimané et les marchés de Kayes. Les voies d’accès y sont très souvent impraticables, ce qui limite fortement les échanges.
Synergie d’action
Une synergie d’actions est prévue avec les autres composantes du PLIAM pour une meilleure exploitation par les communautés. Les ONGs Solidarité Mondiale Belgique et SOS faim sont chargés d’appuyer la commune pour l’approvisionnement des exploitants en semences, intrants, équipement en matériels aratoires, les renforcements de capacités des organes de gestion etc.
Des mesures d’accompagnement ont été mises sur pied en axant sur la sensibilisation des producteurs et productrices en regard des bonnes pratiques, sur le renforcement des capacités des membres du comité de gestion, l’appui aux producteurs maraîchers, notamment les ménages vulnérables, en matériels et intrants agricoles.
L’exploitation du micro-barrage est faite par toutes les communautés vivant dans le village de Sandaré. Un comité de surveillance chargé de la gestion globale de l’aménagement et un comité de gestion et d’exploitation de l’aménagement ont été mis en place, ce qui permettra de faire perdurer ces investissements au bénéfice de tous.