Au Bénin, la transformation du manioc par les femmes se faisait individuellement dans le village de Tekparou. Elles n’avaient pas d’équipement de travail (bassine, rappeuse mécanique, presse, hangar, etc.). Leur production était relativement de mauvaise qualité et de faible volume (environ 100 Kg de gari par semaine et par individu). Étant ciblées comme vulnérables au démarrage du projet, les responsables communaux leur ont demandé de se constituer en groupement afin de pouvoir bénéficier de certaines facilités pour leur activité. C’est ainsi qu’est né le groupement au sein duquel chaque membre individuellement produit en moyenne 3 sacs (environ 300 Kg) par semaine avec la possibilité d’en produire 500 par semaine s’il n’y avait pas de difficultés d’approvisionnement en matière première. Le groupement a bénéficié de la part du PA3D de la construction d’un hangar en matériaux définitifs, d’une rappeuse, des presses mécaniques, d’une aire de séchage en béton, etc. ainsi que des renforcements de capacités sous forme de formations exécutées par le SCDA.
Les bénéficiaires ont été ciblés sur la base d’une étude de référence à cause de leur vulnérabilité à l’insécurité alimentaire. Dans le PDC, cet investissement est en lien avec l’Objectif spécifique 4 (OS4) : Garantir la sécurité alimentaire. Chaque membre est responsable de sa propre production. Le groupement est scindé en sous-groupes qui travaillent par. La prestation (mouture, pressage) est payée au taux de 350 FCFA par les membres du groupement dont 100 FCFA pour achat de carburant et de lubrifiant, 75 FCFA pour la main d’œuvre du meunier et 175 FCFA pour l’amortissement. Pour la même prestation, un client non membre paie une somme totale de 700 FCFA. Le groupement est confronté à trois grosses difficultés, le manque d’eau dans les environs rendant le travail beaucoup plus difficile et affectant la qualité des produits, le manque de matière première (manioc), le transport de la matière première des lieux d’achat éloignés de l’unité de transformation et l’insuffisance d’aire de séchage. Le groupement ne paie pas pour le moment de redevance à la mairie. Toutefois, des taxes sont perçues sous forme de droit de place au marché et autres formes de taxes que paient les acheteurs qui viennent s’approvisionner chez les membres du groupement. Actuellement, il y a une politique d’entente entre les femmes sur les prix de vente du produit transformé, qui a pour effet la pérennisation de cette action contrairement à ce qui se faisait auparavant où chacun devait accepter le prix imposé par les acheteurs. La pérennisation de cette activité impose la prise de mesures pour rendre disponible la matière première. Ces mesures consisteraient à appuyer des producteurs de manioc et à appuyer les transformatrices à acquérir des charrettes pour le transport de la matière première surtout des lieux d’achat distants de l’unité de transformation.
Les bénéficiaires ont été ciblés sur la base d’une étude de référence à cause de leur vulnérabilité à l’insécurité alimentaire. Dans le PDC, cet investissement est en lien avec l’Objectif spécifique 4 (OS4) : Garantir la sécurité alimentaire. Chaque membre est responsable de sa propre production. Le groupement est scindé en sous-groupes qui travaillent par. La prestation (mouture, pressage) est payée au taux de 350 FCFA par les membres du groupement dont 100 FCFA pour achat de carburant et de lubrifiant, 75 FCFA pour la main d’œuvre du meunier et 175 FCFA pour l’amortissement. Pour la même prestation, un client non membre paie une somme totale de 700 FCFA. Le groupement est confronté à trois grosses difficultés, le manque d’eau dans les environs rendant le travail beaucoup plus difficile et affectant la qualité des produits, le manque de matière première (manioc), le transport de la matière première des lieux d’achat éloignés de l’unité de transformation et l’insuffisance d’aire de séchage. Le groupement ne paie pas pour le moment de redevance à la mairie. Toutefois, des taxes sont perçues sous forme de droit de place au marché et autres formes de taxes que paient les acheteurs qui viennent s’approvisionner chez les membres du groupement. Actuellement, il y a une politique d’entente entre les femmes sur les prix de vente du produit transformé, qui a pour effet la pérennisation de cette action contrairement à ce qui se faisait auparavant où chacun devait accepter le prix imposé par les acheteurs. La pérennisation de cette activité impose la prise de mesures pour rendre disponible la matière première. Ces mesures consisteraient à appuyer des producteurs de manioc et à appuyer les transformatrices à acquérir des charrettes pour le transport de la matière première surtout des lieux d’achat distants de l’unité de transformation.