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Réhabilitation du micro-barrage de Sérédji: une action salutaire

4/21/2016

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PictureNouveau micro-barrage de Sérédji Mali © F4F-UNCDF Photo
Dans le village de Sérédji au Mali, les habitants vivent principalement de l’agriculture et du maraîchage. On y fait pousser le mil, le sorgho, le riz, le maïs, l’arachide et les femmes cultivent l’oignon, la tomate, le chou, l’aubergine, le gombo, la patate, etc.
 
Dans le cadre du Programme global du Fonds Belge pour la Sécurité Alimentaire (FBSA) de lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, UNCDF apporte un appui aux villageois à travers la composante « Appui aux collectivités locales ACL » et  renforce ainsi les capacités des acteurs pour l’analyse, la planification, la mise en oeuvre et la coordination de stratégies  aux niveaux national et local.
Les habitants de Seredji ont ainsi vu en 2015, le micro-barrage existant, complètement réhabilité pour un montant de 71 989 911 FCFA. Ayant été construit en 1996, celui-ci ne répondait plus aux normes et ne pouvait répondre aux besoins grandissants de la Commune.

En effet, ces dernières années, le village a souffert de difficultés alimentaires récurrentes. La réalisation de cette infrastructure, sous maitrise d’ouvrage communal, a donc permis à 1422 habitants dont 707 femmes répartis entre 232 ménages de s’adapter aux changements climatiques en augmentant la disponibilité de l’eau de production et de recharger de la nappe phréatique pour promouvoir la pratique des activités agricoles et  maraîchères.  Ce faisant, l’augmentation des superficies exploitables à nettement contribué à l’amélioration de la production agricole et animale. Grâce à la réhabilitation du barrage, les quelque 453 exploitants de Sérédji ont pu produire au total 127 tonnes de denrées alimentaires  comparativement aux 54 tonnes produites en 2014.
 
Les femmes de Seredji ont également bénéficié, de la part d’un propriétaire terrien, d’une parcelle de 0,75 ha pour la culture maraîchère et elles ont été dotées  d’une tonne de semences de pomme de terre (soient 20 sacs de 25kg).

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Récolte des pommes de terres Mali © F4F-UNCDF Photo
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0,75 ha de champs de pomme de terre Mali © F4F-UNCDF Photo
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Soutenir les Plans d’Affaires des organisations paysannes pour renforcer la filière du riz dans la Maniema

4/18/2016

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En République démocratique du Congo, le Programme Intégré de Réhabilitation de l’Agriculture dans la Province du Maniema (PIRAM),  financé par IFAD  apporte un soutien précieux au renforcement de la filière du riz dans  la province du Maniema plus particulièrement dans les territoires de Kasongo et Kabambare qui sont les plus importantes zones de production du riz et du maïs dans la province. La sous-composante Fonds de Développement Local (FDL) du PIRAM porte sur le renforcement des capacités des Organisations Paysannes Faitières (OPF) notamment en ce qui concerne l’usinage et la commercialisation du riz. En effet, l’absence d’un secteur privé dynamique a conduit le programme PIRAM à identifier et subventionner trois Organisations Paysannes Faitières relativement bien structurées pour intervenir sur ces segments. Ensemble ces trois organisations AMKA, UPLP et UWAKI, majoritairement composées de femmes, rassemblent 909 organisations paysannes membres et mobilisent 22.170 ménages.

L’année 2015 fût la première campagne d’usinage et de commercialisation du riz menée par les trois OPF. Il est donc temps de faire le point sur les activités de renforcement des capacités conduites par le PIRAM ainsi que les activités de transformation et de commercialisation du riz réalisées directement par les OPF.
L’évaluation de la performance figure au nombre des outils de mise en œuvre de l’approche Fonds de Développement Local (FDL). L’objectif de cette évaluation est d’ordre pédagogique : inciter les OPF à améliorer leur gouvernance.

Bilan de la mise en œuvre du Fonds de Développement Local (FDL)
 
La transformation et la commercialisation constituent un véritable goulot d’étranglement de la filière riz dans la Maniema. Au terme de cette première année d’opérationnalisation, on constate généralement certaines faiblesses dans la gouvernance administrative, dans la mobilisation des ressources externes et la capacité de  mise en œuvre du Plan d’Actions de l’Organisation Paysanne. Ainsi le niveau de réalisation des Plans d’Affaires de transformation du riz en 2015 ne s’est pas élevé à plus de 35%. Sur les 1460 tonnes de riz prévu, il en a été produit 500 tonnes.

Un certain nombre de facteurs expliquent la contreperformance des OPF dans la transformation du riz au cours de cette première campagne.  Premièrement l’acquisition tardive des fonds pour le démarrage des activités d’usinage et de commercialisation a handicapé la production. De plus, l’inexpérience et la faiblesse des capacités humaines des équipes en charge des unités d’usinage a grandement nuit à la performance et enfin, le coût du transport anormalement élevé a rendu très peu compétitif le riz livré sur les principaux marchés de grande consommation.
 
Pour ce qui est de la commercialisation, le bilan de la campagne se présente comme suit : pas plus de 18% du plan d’affaire n’a pu être réalisé soit 131 tonnes de riz vendu sur les 700 tonnes prévues. La mise en vente des 131,5 tonnes a créé un réel engouement des consommateurs pour le riz mis sur le marché. La ruée vers le dépôt, la célérité avec laquelle le stock s’est épuisé et les demandes toujours pendantes prouvent à suffisance que le marché n’est pas saturé. La qualité du produit a été hautement appréciée.

Le désenclavement des voies de desserte et la constitution des dépôts de riz blanc accessibles ont aussi aiguisé l’appétit des commerçants privés qui s’intéressent de plus en plus à la commercialisation du riz. Le riz s’impose de plus en plus comme culture de rente dans la province du Maniema. Cette tendance est une chance pour les producteurs, mais elle constitue une concurrence pour l’OPF qui devra s’organiser en conséquence pour gagner une part importante de ce marché. Elle devra donc renforcer sa compétitivité en se dotant de moyen de transport autonome et approprié.

Leçons et perspectives d’appui aux OPF

Au regard de ce bilan mitigé, des leçons peuvent être tiré de cette première expérience.  Le segment de la transformation du riz peut être rentable à conditions que les activités d’usinage se déroulement conformément au calendrier agricole et que les capacités techniques des équipes soient renforcées par des formations appropriées. Le segment de la commercialisation lui, reste très tributaire du coût de transport qui a représenté en 2015 plus de 32% du coût de revient du riz livré.

Cependant, la campagne d’usinage et de commercialisation devra, en 2016, se dérouler dans de bien meilleures conditions. En effet, la disponibilité potentielle du riz est plus grande, compte tenu des superficies emblavées, les OPF disposent déjà de ressources financières leur permettant de commencer à temps l’usinage et la commercialisation et la demande de riz est de plus en plus forte. Enfin, la perspective de nouveaux partenariats (ATS/BAN RO, Heinken) pour UWAKI reste une opportunité.

A la lumière de cette expérience, l’assistance technique d’UNCDF au PIRAM se poursuivra pour la formation formation des producteurs et des Organisations Paysannes dans le but d’obtenir un riz blanc de bonne qualité à l’usinage. La formation des équipes techniques et de gestion sera renforcée pour combler les lacunes existantes dans la tenue des fiches de gestion des stocks de paddy, du riz blanc, et des intrants (carburant et lubrifiant).

En septembre 2016, une étude de capitalisation de l’expérience d’appui à la sous-composante FDL, dans la perspective de prochaine phase du PIRAM prévue en janvier 2017 sera réalisée pour que les résultats puissent être valorisés dans la mise en œuvre du PIRAM de 2017.
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Améliorer la filière du maïs au Congo pour accroître la sécurité alimentaire

4/15/2016

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En République démocratique du Congo, le Programme Intégré de Réhabilitation de l’Agriculture dans la Province du Maniema (PIRAM),  financé par IFAD apporte un soutien précieux au renforcement de la filière du maïs dans  la province du Maniema plus particulièrement dans les territoires de Kasongo et Kabambare qui sont les principales zones de production du maïs dans le Maniema. Cette culture occupe la troisième place après le riz et le manioc, en termes de nombre de ménages agricoles pratiquant les différentes cultures vivrières.

UNCDF et son partenaire IFAD, font la promotion de la production du maïs, dans l’objectif d’accroître la sécurité alimentaire de producteurs, compte tenu de la complémentarité nutritionnelle de cette denrée avec le manioc, qui constitue l’alimentation de base de la population. En effet, principalement destiné à l’autoconsommation, le maïs est traditionnellement consommé sous forme braisée ou bouillie à l’eau, ou transformé en alcool. On estime à 34 000 le nombre de ménages pratiquant la culture du maïs dans les deux territoires et le volume de la production connaît une croissance régulière. Par contre, les rendements n’accusent pas, pour autant, un accroissement sensible.

En appuyant les organisations faitières de maïs, IFAD et UNCDF, à travers un plan d’appui à la filière sur plusieurs axes stratégiques, fournissent un encadrement agricole pour renforcer les capacités techniques et humaines des structures étatiques d’appui à l’agriculture et au développement rural et pour améliorer la gouvernance des Organisations Paysannes de base et leurs structures faitières. L’amélioration de la production agricole permettra à son tour d’améliorer l’accès des producteurs aux ressources génétiques de meilleures qualités et de s’approprier les techniques culturales et de conservation adoptées du maïs.  Une fois les techniques maitrisées, une aide à la transformation permettra de meilleures conditions d’usinage pour produire une quantité suffisante qui sera vendu à travers un cadre de commercialisation avantageux pour tous les acteurs de la chaîne de valeurs du maïs.
 
En effet, l’introduction par les agences humanitaires de la consommation de la farine de maïs a provoqué une évolution des habitudes alimentaires en faveur du maïs. Cette consommation de masse a été favorisée par l’introduction des moulins à maïs qui facilitent la production de farine.  Traditionnellement, la culture du maïs était limitée à l’autoconsommation. Au cours de ces dernières années, les chiffres d’exportation vers les centres urbains prouvent que la pratique de cette culture tend à rentrer dans une logique commerciale. Si les conditions naturelles se prêtent au développement de la maïsiculture, plusieurs facteurs d’ordre structurel ou conjoncturel limitent le potentiel productif de cette céréale.
 
La qualité du matériel génétique des variétés traditionnelles de maïs est remarquablement faible. Une introduction de variétés améliorées de maïs, Samaru et Kasai, est en cours dans les deux territoires mais le nombre de producteurs ayant accès à ces ressources génétiques de meilleure qualité reste très limité. L’enclavement et le coût de transport sont des facteurs qui limitent aussi  sévèrement la production. 

Un appui à la transformation

La principale opération d’usinage du maïs consiste en la transformation des grains en farine directement destinée à la consommation. Cette opération est généralement assurée à l’aide de moulins à maïs, qui sont aussi utilisés pour l’obtention de la farine de manioc. Étant commercialisé à l’état de grains, les plus grandes zones de production du maïs, font pourtant face à un sérieux manque d’unités de transformation des grains en farine. Ce travail est encore fait par les femmes, au prix de gros efforts physiques. Cette situation dissuade à accroître les emblavures de maïs.

Un espoir peut être vu du côté de l’amélioration en cours des réseaux routiers qui facilitera le transport du maïs vers les zones de consommation où l’on constate une augmentation constante de la demande en provenance des centres urbains et semi-urbains de la province.

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Faire le pari d’un riz marchand de meilleure qualité au Congo

4/15/2016

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En République démocratique du Congo, le Programme Intégré de Réhabilitation de l’Agriculture dans la Province du Maniema (PIRAM),  financé par IFAD et mis en œuvre par UNCDF, apporte un soutien précieux au renforcement de la filière du riz dans  la province du Maniema plus particulièrement dans les territoires de Kasongo et Kabambare qui sont les plus importantes zones de production du riz et du maïs dans la province. UNCDF soutien dans ce cadre  trois organisations faitières (AMKA, UPLP et UWAKI) qui rassemblent 909 organisations paysannes membres et mobilisent 22.170 ménages.

Le manioc, le riz, le maïs, la banane et le niébé sont les principales cultures vivrières dans le Maniema et dans les deux territoires. La production de riz jadis réservée à l’autoconsommation est de plus en plus destinée à la commercialisation. Le riz est donc une culture de rente qui prend de l’essor.

Depuis quelques années, l’introduction des variétés à meilleurs rendements par le PIRAM et le Gouvernement, a donné la possibilité de pratiquer deux récoltes de riz en l’espace de six mois. Ces variétés pourraient avoir un impact significatif sur la sécurité alimentaire et sur l’augmentation du revenu des paysans, si leur production était soutenue par un programme conséquent de production et de vulgarisation de semences améliorées, qui ont déjà  fait leur preuve. La riziculture dans le Maniema utilise ni engrais chimiques ni pesticides ; il s’agit, donc, d’une agriculture biologique au vrai sens de l’expression.

Cependant, de nombreuses contraintes affectent encore la filière. La quasi-absence des données sur les prix des produits agricoles, la piètre fiabilité des données quantitatives sur les productions, les rendements et les ménages agricoles et par conséquence la faiblesse du niveau d’information des Organisations Paysannes Faitières et des services techniques sur les problèmes que rencontrent la filière, ont poussé UNCDF et le FIDA à élaborer un diagnostic complet dans les deux territoires.

Cela a permis au PIRAM, aux autorités locales, et aux organisations paysannes de disposer de données quantitatives et qualitatives fiables sur la filière du riz  leur permettant de faire des planifications et des plans d’affaires réalistes. L’étude a fait un diagnostic systémique des points forts et des points faibles ; elle a examiné la rentabilité économique de chacun des segments de la filière, à savoir la production, la transformation et la commercialisation du riz. Des recommandations pertinentes ont été faites,  afin d’agir sur les facteurs structurels et conjoncturels qui entravent son développement lors d’un atelier de restitution placé sous le haut patronage du Gouverneur de la Province et présidé par le représentant du Ministre Provincial de l’Agriculture, Elevage et Pêche et Développement rural. Sur la base de débats enrichissants, un plan d’appui a été proposé sous la forme de plans d’affaires réalistes.L’appui financier et technique du PIRAM a ainsi permis d’assurer le décorticage de 504 tonnes de riz blanc et d’assurer la commercialisation de 131 tonnes de riz.

Un appui à la transformation

Le segment de la transformation sur la chaîne de valeurs de la filière riz comporte de nombreuses faiblesses. En effet, la viabilité des unités de décorticage est mise à rude épreuve, du fait de la qualité médiocre des technologies utilisées, de la rareté des pièces de rechange et du manque de formation du personnel qui travaille sur les unités de décorticage. La promotion du partenariat public-privé, à travers la création de dépôts de pièces de rechange pourrait contribuer au développement de la riziculture au bénéfice des producteurs et en particulier des femmes qui passent de longues heures à pilonner le riz.

Cependant, on observe de plus en plus un regain d’intérêt pour les unités d’usinage du paddy, notamment grâce à l’appui du PIRAM. Afin de pallier à l’insuffisance d’unités de transformation dans la zone du programme, UNCDF a appuyé deux organisations faitières à se professionnaliser.  Ainsi, les organisations faitières ont bénéficié chacune de trois unités de décorticage, afin d’offrir à leurs Organisations Paysannes (OP) de base membres et aux communautés hôtes, des services économiques rentables. Des abris des décortiqueuses ont été construits, des machines y ont été installées et le dispositif est opérationnel depuis mars 2015.

Environ 120 tonnes de riz usinées ont été produits. Cela correspond  à 8% du Plan d’Affaires de l’OPF UWAKI qui envisage de commercialiser les produits issus des unités de décorticage gérées. Le pari d’un riz marchand de meilleure qualité promis aux consommateurs n’est pas encore gagné. Il y a, donc, un effort d’amélioration de la qualité à fournir, si les OPF veulent se faire de la place dans un marché qui devient de plus en plus compétitif et de plus en plus exigeant.

Soutenir la commercialisation

Le segment de la commercialisation du riz n’est pas encore bien structuré. Il souffre de la quasi-absence de commerçants grossistes professionnalisés. A cette contrainte s’ajoute le désenclavement des zones de production qui reste encore un défi à relever pour l’accès des produits agricoles aux marchés. L’état des routes rend le coût du transport très onéreux, affectant sévèrement la rentabilité de la filière.
Les producteurs se déplacent à vélos, à motos ou à l’aide d’autres moyens de transport à leur portée pour vendre leurs produits dans les chefs-lieux. Le coût du transport représente aussi un facteur limitant de la rentabilité de la commercialisation du riz sur les différents marchés potentiels du Maniema et des provinces voisines.

Dans le cadre d’une convention passée avec le PIRAM, une OPF intervient dans la commercialisation du riz produit dans les territoires. Elle a donc acheté 1.463 tonnes de riz auprès des  producteurs pour ensuite les revendre sur les différents marchés de la province. Cette initiative encadrée par le PIRAM est venue pallier au manque de grossistes et dans la perspective que la relation de partenariat soit profitable aux paysans, il a été fixé un prix d’achat aux producteurs. Une majoration de 20% a été convenue afin de mieux rémunérer les efforts des producteurs, identifiés par UNCDF comme paysans très vulnérables.


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Atelier de validation de l'étude diagnostic sur l'Approche Territoriale de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle : Élaborer des stratégies de sécurité alimentaire et nutritionnelle et de développement agricole durable

4/8/2016

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Le Haut Commissariat à l'Initiative 3N, en partenariat avec l'United Nations Capital Development Fund (UNCDF), a organisé, hier matin, au Palais des Congrès de Niamey, un atelier de validation de l'étude diagnostic sur l'Approche Territoriale de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle. Cette initiative vise à combattre l'insécurité alimentaire en élaborant des stratégies de la croissance alimentaire. C'est le Haut Commissaire à l'Initiative 3N, M. Ouendéba Botorou, qui a présidé l'ouverture de cette rencontre en présence de plusieurs acteurs œuvrant dans le cadre de la promotion de la sécurité alimentaire.

"Tous les pays participants ont exprimé leur intérêt ainsi que leur volonté de contribuer au développement d'une telle approche''...''Ceci correspond parfaitement à nos options de politiques alimentaires et nutritionnelles à travers la stratégie de l'Initiative 3N, avec ses différentes instances opérationnelles mises en place dans les régions, les départements et les communes dans le pays'', a-t-il dit, tout en rappelant que le Gouvernement a élaboré, suivant une approche participative de planification axée sur les résultats, une stratégie de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle et de Développement Agricole Durables appelée stratégie de l'Initiative 3N pour la sécurité alimentaire et le développement agricole durable.

Pour lire l'article du numéro  N° 1682 du vendredi 08/04/2016 complet, suivre ce lien vers le site 'Le Sahel'
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PA3D Bénin: Un appui aux personnes vulnérables qui fait la différence

4/5/2016

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Depuis son plus jeune âge, Mme Ali Salimata, 40 ans, est habituée à parcourir régulièrement les alentours de son village pour collecter les herbes sauvages qui venaient compléter, sous forme de sauce, les repas quotidiens de sa famille, principalement composés de pâte de maïs ou de manioc. Son mari, agriculteur, possède quelques petits ruminants et cultive son propre champ avec du soja et de l’arachide qu’il vend à la récolte. Mais ces activités ne suffisaient pas pour que la famille, composée de 7 enfants âgés de 1 an à 15 ans, s’alimente correctement tout au long de l’année : elle avait des difficultés pendant près de trois mois en attendant les rentrées d’argent issues de la vente des produits de la récolte.
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Mme Ali Salimata et le terrain du groupement de maraîchage du village de Takou, Bénin ©F4F-UNCDF, Photo: S.Tailleux 2016

"Depuis la mise en place du périmètre de maraîchage ... il y a toujours de quoi vendre". Mme Ali Salimata

Récemment, les services de la Mairie de Nikki ont contacté Mme Ali Salimata pour qu’elle participe aux activités génératrices de revenus proposées par la mairie, soutenues par le projet PA3D dans le cadre de la mise en œuvre d’interventions ciblées en faveur des personnes les plus vulnérables.

Mme Ali Salimata, s’est portée volontaire pour contribuer à la création d’un groupement de maraîchage.


Dès son implication dans le groupement de maraîchage du village de Takou, Mme Ali Salimata a pu bénéficier de cinq planches de terrain pour cultiver ses légumes.

​Elle a appris les techniques de culture par le biais de formations offertes par les services déconcentrés et a reçu un peu de semences pour débuter son activité
Une démarche solidaire

Depuis, Mme Ali Salimata se lève tous les jours à 6 heures pour arroser ses planches de légumes et arracher les mauvaises herbes. Elle récolte ensuite les légumes arrivés à maturité qu’elle utilise principalement dans la préparation des repas quotidiens de son foyer mais qu’elle revend parfois lorsqu’elle récolte de grandes quantités. Elle travaille aussi en étroite collaboration avec les autres femmes du groupement  afin de maximiser sa production : en cas d’attaque sanitaire des cultures par exemple, les femmes du groupement se cotisent pour l’achat de produits phytosanitaires qu’elles utilisent simultanément pour éviter les risques de propagation des insectes.

Depuis qu’elle s’est engagée dans cette activité, les membres de sa famille qui avaient des problèmes de santé réguliers ont vu leur situation s’améliorer. Mme Ali Salimata attribue cette amélioration à la consommation quotidienne de produits frais issus du maraîchage : « nous mangeons beaucoup plus de légumes qu’auparavant, nos repas quotidiens sont beaucoup plus savoureux et beaucoup plus variés  ce qui nous rend plus forts au quotidien ». La vente du surplus de sa production lui permet aussi de générer un petit revenu qu’elle utilise pour l’achat de fournitures scolaires et pour payer le petit déjeuner de ses enfants scolarisés. Le statut social de sa famille s’est ainsi amélioré et Mme Ali Salimata, qui faisait partie des plus pauvres de son village, se considère aujourd’hui comme une privilégiée.

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Le terrain du groupement de maraîchage du village de Takou, Bénin ©F4F-UNCDF, Photo: S.Tailleux 2016
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Mme Ali Salimata et le groupement de maraîchage du village de Takou, Bénin ©F4F-UNCDF, Photo: S.Tailleux 2016
Le maraîchage a permis d’accroître la disponibilité de légumes au sein du village : « depuis la mise en place du périmètre de maraîchage, beaucoup de personnes du village se déplacent matin et soir pour s’approvisionner en légumes, et il y a toujours de quoi vendre ». Fort de ce succès, la commune de Nikki a décidé d’augmenter la superficie du périmètre de maraîchage afin d’offrir la possibilité d’adhésion au groupement à un plus grand nombre de personnes vulnérables.
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1er appel à propositions de projets sur la Sécurité alimentaire et nutritionnelle

4/2/2016

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Cotonou, BENIN - Dans le cadre de cet appel à projets, l’United Nations Capital Development Fund (UNCDF), à travers l'Initiative pour le Financement du Développement Economique et Local (LFI) et Financement de la Sécurité alimentaire (F4F), cherche auprès des entreprises privées et publiques du Bénin des propositions de projets d’investissement structurant dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle qui soient innovants et viables sur les plans commercial, économique et social....
....

L’assistance financière et technique de LFI Bénin et de F4F est destinée exclusivement à des investissements économiquement, financièrement et socialement viables. Par conséquent, les projets à soumettre doivent présenter les caractéristiques suivantes :
  1. Avoir un impact sur le système alimentaire local, c’est-à-dire accroître la disponibilité des denrées alimentaires sur le marché local, la compétitivité de la production locale ou les capacités de stockage et/ou de transport, étendre la chaîne de valeur alimentaire à l’échelle locale ou encore améliorer le statut nutritionnel de la population locale ; 
  2. Promouvoir le développement local : ceci implique, entre autres, l’augmentation du revenu des fournisseurs d’intrants pour le projet (hausse du revenu des agriculteurs par exemple); des retombées positives pour la chaîne de valeur locale (création de liens entre les fournisseurs locaux et les marchés régionaux, nationaux ou internationaux, etc.); l’amélioration de l’environnement des affaires (baisse du coût de l’énergie, de l’eau, du transport, d’autres services, etc.); une meilleure résilience aux changements climatiques et aux bouleversements économiques (énergie renouvelables, protection des ressources naturelles, etc.) ; la création d’emplois (directs et indirects)notamment en faveur des jeunes et des femmes ; l’amélioration des compétences sur le marché local du travail ; l’augmentation des recettes fiscales des collectivités locales.
  3. Ne pas favoriser la dégradation des ressources naturelles et présenter un fort potentiel d’impact dans les domaines de la reforestation/restauration des sols, de la régénération des capacités productives des terres, de la restauration des fonctions écosystémiques (y compris l’écotourisme), de l’amélioration de la biodiversité. 

​Les dossiers complets doivent être envoyés au plus tard le 22 avril 2016 à 17 h (heure de Cotonou)

Pour découvrir les critères déligibilité, suivre ce lien vers l'article original sur le site de UNCDF
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Stock Tampons au Niger : un outil de prévention et de mitigation des crises alimentaires

4/1/2016

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Si la région de Maradi, située au sud du Niger, a été pendant longtemps appelée centre économique, c’est certainement grâce à son dynamisme commercial, mais aussi du fait de sa relative industrialisation.

​Cependant, depuis plusieurs années, la situation s’est grandement détériorée et la pauvreté est devenue endémique, tant en milieu rural qu'urbain. De plus,  la problématique de l’insécurité alimentaire n'a pas toujours reçue une réponse adéquate dans la région. 
​
Grâce à l’appui du Programme PADL, des changements positifs, bien que fragiles, ont pu être notés. La stratégie de sécurité alimentaire dont s’est doté le département de Mayahi a identifié la mise en place des banques céréalières (BC) villageoises comme investissements prioritaires afin de faire face au difficile accès aux céréales en raison de la récurrence du déficit des productions agricoles. Elles ont pour but l’amélioration de la sécurité alimentaire à travers une politique visant à assurer la disponibilité et l’accessibilité des céréales aux ménages en période de soudure. En effet, lors de mauvaises années de production, les récoltes de plus du 1/3 des communautés ne parviennent parfois pas à couvrir les besoins céréaliers des ménages pour plus de trois mois. Pour apporter une solution durable à cette situation, le PADEL a appuyé la création des stocks tampons communaux (avec un stock initial de 80 tonnes) assurant la régularité de l’approvisionnement des BC et permettant la prévention des crises alimentaires. 
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Les communes du département de Mayahi ont ainsi mis en place 27 BC (avec un stock initial de 397,5 tonnes) principalement destinées aux femmes, frange de la population la plus éprouvée en cas d’insuffisance alimentaire.

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Gérés par le comité de gestion constitué des femmes gestionnaires des BC membres, les stocks tampons prennent ainsi de l’importance et la quantité de vivres à gérer tend à augmenter, soulignant le besoin criant  des communes et de leurs partenaires à initier des activités de renforcement des capacités des femmes gestionnaires, majoritairement analphabètes ou de niveau scolaire limité.
 

Une solution au problème du réapprovisionnement de BC en période de soudure
 
D’un tonnage relativement important, les Stocks Tampons sont positionnés au niveau du chef-lieu de la commune et sont principalement destinés au réapprovisionnement des BC ayant très tôt épuisé leur stock. 
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Cette possibilité de réapprovisionnement des BC assure désormais la régularité des services offerts à leurs membres et au reste de la communauté car à chaque fois qu’ils sont épuisés, les stocks de régulation sont renouvelés à partir des stocks tampons jusqu’à épuisement de ces derniers.

​Les ménages ont donc accès, en cas de besoin, dès le mois de février ou mars (stock de régulation), à une partie du tonnage et peuvent également compter sur le stock stratégique en période de soudure
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Le Stock Tampon : une organisation inter banques céréalières, PADL Niger ©F4F-UNCDF, Photo: S.Tailleux 2016
Le Stock Tampon : une organisation inter banques céréalières
 
La création des stocks tampons a permis la mise en réseau des banques céréalières qui sont, de fait, des organisations inter banques. Seules les BC peuvent y adhérer librement et s’y approvisionner, moyennant des frais d’adhésion (100 000 F CFA par BC). Les stocks tampons apportent également un appui conseil aux BC et peuvent également, à la période de récoltes, centraliser leurs commandes pour un approvisionnement groupé en vue d’une économie d’échelle. En effet, les stocks tampons contribuent à la régulation du disponible céréalier et  lutte contre la flambée des prix car ils s’approvisionnent à la période des récoltes, bénéficiant ainsi des prix peu élevés.
 
Le maintien des vivres dans les communes limite, avec beaucoup d’avantages, leur sortie hors du département et accroit la disponibilité et la stabilité de l’offre sur les marchés locaux. De même, l’approvisionnement à des prix avantageux durant la période des récoltes permet au ST de céder aux BC à des prix tout aussi favorables. Cela met les BC à l’abri des prix usuriers et des ruptures des offres généralement observées sur les marchés.
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Vers l'opérationnalisation d'un système  alimentaire local au Mali

4/1/2016

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La commune rurale de Simby, située dans le cercle de Nioro du Sahel au Mali, a récemment consolidé durablement son système Alimentaire local grâce à ’Intervention de UNCDF et son projet Appui aux Collectivités Locales (ACL). 

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Ainsi, à travers le Programme conjoint du Fonds Belge pour la Sécurité Alimentaire (FBSA) de lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition dans les cercles de Nioro du Sahel et Nara, le village de Koukouroumé, particulièrement touché par une insécurité alimentaire récurrente et une dégradation de son environnement a pu renforcer sa sécurité alimentaire et nutritionnelle en bénéficiant d’investissements structurants, identifiés et priorisés dans le plan de développement local de la Commune.
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Grâce au renforcement des capacités des acteurs locaux pour l’analyse, la planification, la mise en œuvre et la coordination de stratégies de lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition aux niveaux national et local, le village dont l’agriculture vivrière et l’élevage extensif constituent les sources de revenus de la presque totalité de la population, bénéficie maintenant d’infrastructures clés, qui lui ont permis de renforcer et de structurer le système alimentaire local de la région.
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Une adduction d’eau équipée de pompe solaire et des bassins a fortement allégé les tâches domestiques des femmes, Commune de Simby, Cercle de Nioro, Sahel, Mali ©F4F-UNCDF, Photo: S.Tailleux 2016
Des investissements répondant aux besoins des populations

La construction d’un micro-barrage de retenue d’eau, l’aménagement d’un périmètre maraicher de 2 ha pour les femmes, la construction d’une digue et d’un pont ainsi que la construction d’un kit scolaire composé de trois salles de classe, d’une direction, d’une cantine réfectoire avec cuisine, de deux blocs de latrines, d’équipements et de mobiliers permettent désormais de lutter de manière intégrée contre l’insécurité alimentaire.

En effet, la construction d’un micro-barrage de retenue d’eau et la mise en place d’un périmètre maraîcher de 2 hectares pour les femmes ont permis non seulement d’améliorer la santé nutritionnelle des ménages plus vulnérables  par la consommation des aliments cultivés (pomme de terre, oignons, échalotes, tomates, aubergine et niébé)  mais aussi de  générer des ressources tout en améliorant la production et la productivité des villageois. De plus, l’approvisionnement en eau du périmètre,  par une adduction d’eau équipée de pompe solaire et des bassins a fortement allégé les tâches domestiques des femmes, à travers la diminution du temps consacré à la corvée d’eau leur permettant ainsi de passer plus de temps avec leurs enfants, qui à leur tour bénéficie d’une éducation dans des conditions adéquates grâce à la construction d’un kit scolaire permettant à 120 élèves, dont 62 garçons et 58 filles, d’étudier dans des conditions dignes et de bénéficier de tout l’encadrement nécessaire à leur bien être nutritionnel.

Avec le soutien du programme F4F, le village de Koukouroumé a ainsi pu avoir une école répondant aux normes nationales avec la construction de trois salles de classe, d’une direction, d’une cantine réfectoire avec cuisine, de deux blocs de latrines, d’équipements et de mobiliers.
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Une des salles de l'école du village de Koukouroumé, Cercle de Nioro, Sahel, Mali ©F4F-UNCDF, Photo: S.Tailleux 2016
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Micro-barrage de retenue d’eau, Cercle de Nioro, Sahel, Mali ©F4F-UNCDF, Photo: S.Tailleux 2016
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