Appui à la production et à la transformation du Manioc – L’histoire de Mme Banoukpé Adama, 45 ans, veuve et mère de 8 enfants âgés de 11 à 25 ans
Mme Banoukpé Adama est veuve et élève ses 8 enfants seule depuis près de 10 ans. Avant de rejoindre le groupement dédié à la production de farine de manioc, Mme Banoukpé Adama cultivait un petit lopin de terre et transformait déjà le manioc issu de sa propre production pour le vendre et générer un peu d’argent . Étant seule à travailler au sein de son foyer, et bien qu’elle redoublait d’efforts, il était vraiment difficile pour elle de joindre les deux bouts. Mme Banoukpé Adama devait régulièrement emprunter de l’argent aux membres de sa famille pour satisfaire aux besoins (éducation, santé, etc…) de ses huit enfants, qui ne mangeaient pas à leur faim pendant près de trois mois chaque année. Et en cas de coups durs, la situation devenait vraiment très difficile. |
Consciente du problème, la Commune lui a proposé de rejoindre le groupement de production et de transformation du manioc. " Nous avons appris à mieux cibler et aider les populations vulnérables, grâce à la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus tels que le petit élevage de ruminants, le maraîchage ou la transformation du manioc. Ces activités ont permis de stimuler le développement économique local et de réduire l’insécurité alimentaire. Le projet PA3D cible et assiste les personnes les plus vulnérables, notamment en milieu rural. Il s’agit d’une approche beaucoup plus locale que globale qui a un impact fort et réel sur les bénéficiaires." affirme M. Sounon Bouko Bio, Maire de Tchaorou (commune de 147 000 habitants).
Depuis, Mme Banoukpé Adama produit cinq fois plus de farine qu’auparavant. Pour cela, le projet a mis de nombreux outils à sa disposition qui lui ont permis de fortement améliorer sa capacité de production et de générer beaucoup plus de revenus.
Mme Banoukpé Adama travaille en étroite collaboration avec les autres femmes du groupement : elles achètent et transforment le manioc à plusieurs et partagent équitablement le fruit de la vente. Travailler ensemble leur permet de faire diminuer les coûts de production et surtout de bénéficier de plus d’aides de la commune et des projets.
Depuis, Mme Banoukpé Adama produit cinq fois plus de farine qu’auparavant. Pour cela, le projet a mis de nombreux outils à sa disposition qui lui ont permis de fortement améliorer sa capacité de production et de générer beaucoup plus de revenus.
Mme Banoukpé Adama travaille en étroite collaboration avec les autres femmes du groupement : elles achètent et transforment le manioc à plusieurs et partagent équitablement le fruit de la vente. Travailler ensemble leur permet de faire diminuer les coûts de production et surtout de bénéficier de plus d’aides de la commune et des projets.
Grâce à l’augmentation de ses revenus, Mme Banoukpé Adama peut aujourd’hui faire face, toute seule, à l’ensemble des dépenses quotidiennes nécessaires à l’entretien de son foyer et à la couverture des besoins de ses huit enfants. « Alors que mes enfants ne consommaient que de la pâte de manioc et très peu de viande auparavant, ils ont aujourd’hui le choix de consommer du riz, du manioc ou de l’igname et j’achète pour près de 500 FCFA de viande à chaque repas ». Ses enfants mangent maintenant à leur faim tout au long de l’année.
En outre, Mme Banoukpé Adama arrive même à mettre régulièrement de l’argent de côté. Avec ses économies, elle a décidé d’augmenter la superficie qu’elle cultive chaque année, dans le but de produire encore plus de manioc et d’éviter d’avoir à en acheter sur le marché. « J’achète aussi des habits de fête à mes enfants qui sont aujourd’hui très fiers et très satisfaits de l’évolution de ma situation ».
En outre, Mme Banoukpé Adama arrive même à mettre régulièrement de l’argent de côté. Avec ses économies, elle a décidé d’augmenter la superficie qu’elle cultive chaque année, dans le but de produire encore plus de manioc et d’éviter d’avoir à en acheter sur le marché. « J’achète aussi des habits de fête à mes enfants qui sont aujourd’hui très fiers et très satisfaits de l’évolution de ma situation ».
Enfin, outre les activités à destination des groupes vulnérables mises en œuvre par la commune et aidées par le projet, les services déconcentrés ont fortement bénéficié de l’intervention du PA3D. En effet, "Grâce au projet, ils ont acquis beaucoup d’expérience et ont fourni un service très apprécié, ce qui a renforcé leur lien avec les populations. Ces services déconcentrés et les agents de la commune ont aussi appris à travailler main dans la main pour offrir un service mieux adapté aux besoins des populations, ce qui a fortement contribué au développement de la commune. La maîtrise d’ouvrage du projet étant placée au niveau de la commune, nous avons pu renforcer nos capacités techniques tout en corroborant nos choix politiques. Les bénéficiaires eux-mêmes ont perçu beaucoup de changements et reconnaissent que les services techniques fournis par la commune se sont nettement améliorés grâce à cette approche", conclut M.Sounon Bouko Bio.