Soutenir les marchés locaux
Le développement économique local est souvent focalisé sur les marchés locaux, dont le fonctionnement et l'infrastructure physique sont directement contrôlés par les collectivités. Le potentiel de développement des marchés d'aliments est fonction de leur articulation à la demande des consommateurs. La demande locale est fonction du degré d´urbanisation du territoire, c'est à dire du nombre de consommateurs qui dépendent des achats d'aliments sur le marché.
L’urbanisation accélérée est à la fois porteuse de risque et d’opportunité. Le risque est un recours croissant aux importations du marché international pour assurer la sécurité alimentaire de la population, notamment celle des grandes villes. L’opportunité est liée à l’effet d’entraînement qu’exercent les marchés urbains sur la production agricole locale. Les produits vivriers tendent ainsi à passer du stade d’autoconsommation en zone rurale à celui de produits de rente destinés aux citadins. Quel que soit le choix des acteurs des chaînes, certaines conditions propres aux marchés locaux – comme lieu physique et social d´échange d´information et de produit – peuvent favoriser la compétitivité en attirant une plus grande variété d´acheteurs potentiels. Les aspects les plus importants sont la localisation et accessibilité, les conditions générales de l'infrastructure ainsi que l’efficience de son organisation.
L’urbanisation accélérée est à la fois porteuse de risque et d’opportunité. Le risque est un recours croissant aux importations du marché international pour assurer la sécurité alimentaire de la population, notamment celle des grandes villes. L’opportunité est liée à l’effet d’entraînement qu’exercent les marchés urbains sur la production agricole locale. Les produits vivriers tendent ainsi à passer du stade d’autoconsommation en zone rurale à celui de produits de rente destinés aux citadins. Quel que soit le choix des acteurs des chaînes, certaines conditions propres aux marchés locaux – comme lieu physique et social d´échange d´information et de produit – peuvent favoriser la compétitivité en attirant une plus grande variété d´acheteurs potentiels. Les aspects les plus importants sont la localisation et accessibilité, les conditions générales de l'infrastructure ainsi que l’efficience de son organisation.
Appuyer les capacités locales de transport, stockage et d’énergie

Le transports, le stockage et l'énergie sont des types d’infrastructures importants. L’accessibilité physique aux marchés est fonction de la distance et de la qualité des infrastructures ; les conditions de transport affectent les coûts de tous les opérateurs de la chaîne, d’où l’impact considérable des investissements dans ces infrastructures. Les pistes rurales constituent une option privilégiée pour optimiser le fonctionnement de l’économie locale. Les investissements dans la construction et la maintenance du réseau sont à prioriser en fonction de la population desservie et l’électrification constitue un atout majeur dans la dynamisation des chaînes en permettant l’usage de machines, la réfrigération, etc. Le stockage des aliments est un élément important de la disponibilité surtout durant les périodes de soudure et de pénurie ; en cas de crise alimentaire, les stocks stratégiques entrent en jeu. La disponibilité et la répartition spatiale des infrastructures de stockage est un autre aspect du capital physique du territoire, qui conditionne la sécurité alimentaire. Les collectivités locales peuvent participer au financement des infrastructures appuyer les organisations paysannes dans leur gestion, sécuriser le foncier au niveau des terrains, etc.
Faciliter le financement des chaînes de valeur
L'accès au capital financier est une des principales limitations des petits exploitants. En l'absence de mécanismes financiers formels, seuls les systèmes informels fonctionnent : ils sont généralement très défavorables aux petits exploitants et coûteux. L'organisation en chaînes de valeur permet de modifier l'approche du financement. On distingue deux grands types de financement de la chaîne de valeur :
L'accès au capital financier est une des principales limitations des petits exploitants. En l'absence de mécanismes financiers formels, seuls les systèmes informels fonctionnent : ils sont généralement très défavorables aux petits exploitants et coûteux. L'organisation en chaînes de valeur permet de modifier l'approche du financement. On distingue deux grands types de financement de la chaîne de valeur :
- Le financement interne entre les acteurs;
- Le financement externe par les relations établies avec des fournisseurs spécialisés de services financiers.